Nombreuses sont les techniques (ou plutôt les tactiques) de référencement qui fonctionnaient il y a quelques années mais qui, aujourd’hui, sont clairement dangereuses pour votre site web. Si vous n’êtes pas au fait de l’actualité digitale et des dernières évolutions des bonnes pratiques du référencement naturel, il est très possible que vous commettiez des erreurs, en pensant pourtant bien faire.
La première bonne nouvelle : vous avez enfin l’explication sur le pourquoi du comment vous n’obtenez pas les résultats que vous attendez.
La deuxième bonne nouvelle : il est parfaitement possible de corriger tout ça !
Erreur n°1 : croire que vous pouvez tromper les algorithmes de classement et multiplier les liens entrants
Dans le passé (passé qui n’est pas si lointain), travailler le référencement était une chose assez simple. Il suffisait de créer une page, d’y inclure des mots-clés sans aucune subtilité, puis de construire en quantité des liens entrants sans soucis de leur provenance. À l’époque, cela suffisait effectivement à obtenir un bon positionnement dans les pages de résultats de Google.
Le hic aujourd’hui, c’est que Google n’admet plus (mais alors plus de tout) cette pratique qui peut largement être qualifiée d’archaïque. Aujourd’hui, les liens qui n’ont d’autre fonction que de « faire passer du jus », Google les repère à des kilomètres. Et comme cela est contraire aux directives de qualité de Google, la conséquence est simple : la pénalité.
Pour autant, il ne faut surtout pas conclure hâtivement que le link building est obsolète. Loin de là. Rappelez-vous que Google a été un précurseur dans l’idée que les liens entrants sont des gages de qualité et de pertinence pour une page web. Les liens entrants restent donc un critère de classement important. Du reste, Yahoo et Bing utilisent aussi aujourd’hui les liens dans leur algorithme de classement.
Comment faire alors pour construire des liens efficaces et surtout en accord avec la vision qualitative des moteurs de recherche ?
La réponse est simple, bien que son exécution soit plus délicate : obtenir des liens de sites qui font autorité sur le web et qui sont dans votre secteur. Bien évidemment, cela va prendre du temps. Parce que pour qu’un site de référence se lie à vous, il va falloir que votre site internet et le contenu qu’il diffuse soit d’excellente qualité.
Première étape : travailler, et travailler encore votre stratégie de content marketing.
Deuxième étape : peaufiner votre image de marque sur des réseaux sociaux pertinents avec votre secteur d’activité. Pour être lié à un site d’autorité, vous devez en effet asseoir votre e-reputation et votre notoriété sur le web.
Troisième étape : obtenir une invitation pour publier un article invité, le plus simple (même si ce n’est pas si simple évidemment, ce serait trop facile) étant d’être recommandé par quelqu’un qui publie déjà sur ce site.
Erreur n°2 : produire du contenu à la pelle, mais sans valeur ajoutée
En toute logique, vous pensez que plus un site web a de pages et d’articles indexés, mieux il sera référencé par les moteurs de recherche. Dans l’absolu, vous avez bien sûr raison. Mais, il y a un mais…
Les pages ayant des contenus trop courts, peu qualitatifs, dupliqués ou encore trop répétitifs nuisent toutes aux performances SEO d’un site web.
Que faire ?
Si vous avez des pages qui ne sont pas des contenus uniques et à forte valeur ajoutée, mieux vaut les définir en « noindex ». Le « noindex » permet d’indiquer aux moteurs de recherche qu’ils ne doivent pas indexer telle ou telle page d’un site. Vous aurez de fait moins de pages indexées, mais vous ne risquerez pas la pénalité.
Ensuite, concentrez-vous sur la création de contenus neufs et qualitatifs. Seul ce type de contenu a une chance de se classer naturellement. C’est un effort que les propriétaires de sites e-commerce doivent faire en priorité avec leurs fiches produit.
Erreur n°3 : ne vous concentrer que sur les mots-clés à fort trafic
Aujourd’hui, le référencement et l’optimisation SEO d’un site web est une affaire de subtilité. Le travail sur les mots-clés porteurs est bien sûr toujours indispensable. Mais l’erreur à ne plus faire, c’est de tout miser sur quelques mots-clés à fort volume et négliger complètement les mots-clés dits « à longue traîne ».
Pourquoi ?
Parce que les mots-clés à fort volume sont ultra compétitifs, et il est très peu probable que vous réussissiez un jour à vous classer dessus. Les mots-clés à longue traîne en revanche (ceux qui entrent dans le cadre du champs sémantique élargi) sont plus simples à cibler. Et en en cumulant plusieurs, vous avez plus de chances de générer davantage de trafic sur votre site web.
Erreur n°4 : penser uniquement référencement et non pas stratégie marketing globale
Un travail de webmarketing pertinent et efficace aujourd’hui, cela correspond à une vision globale. On ne peut plus se permettre de compartimenter les choses. Vous devez envisager toute votre stratégie digitale comme une alchimie entre différents axes qui se nourrissent mutuellement. Réseaux sociaux, stratégie de contenu et marketing mobile par exemple ne doivent pas être séparés de la notion de référencement.
Ne faire que du référencement aujourd’hui n’a pas de sens. Il est impératif de réfléchir à une stratégie de webmarketing globale et organisée. Et c’est notamment une chose qui est travaillée lors d’un audit de votre site web.