Vous rédigez vos newsletters vous-même ?
Alors il est très probable que vous rencontriez à chaque fois un ou plusieurs de ces obstacles :
- Le vide et l’angoisse de la page blanche
- Vous avez la fin mais vous ne savez pas comment commencer
- Vous avez commencé mais vous n’arrivez pas à conclure
- Votre newsletter est trop courte et vous n’arrivez pas à l’enrichir sans faire du délayage
Soyons honnêtes : oui, la rédaction d’une newsletter peut vraiment devenir une galère et phagocyter votre temps si précieux de dirigeant d’entreprise ou d’entrepreneur individuel.
Pour autant, voici notre premier conseil : ne vous découragez pas et ne renoncez pas à faire de l’email marketing. Il s’agit là d’un levier très puissant dans toute votre stratégie web, et si vous respectez les bonnes pratiques d’une newsletter, il n’y a aucune raison pour que cette technique de marketing direct ne porte pas ses fruits.
Surtout si, en plus, vous vous aidez de ces 3 astuces de copywriting 👇
1 – Rédigez vos newsletters en commençant par raconter une histoire
Raconter une histoire est une technique issue du copywriting et du storytelling. Pour autant, la finalité recherchée n’est pas la même. En storytelling, l’objectif est de construire une histoire de marque pour l’entreprise. En copywriting, l’idée est de pousser le lecteur à agir, c’est-à-dire à cliquer.
Et le fait est que ça marche. Dans les 2 cas d’ailleurs. En même temps, rien d’étonnant à ça : depuis la nuit des temps l’Homme se sert des histoires pour transmettre le savoir !
Raconter une histoire lorsque vous rédigez votre newsletter permet ainsi de :
- Capter l’attention du destinataire
- Mieux faire passer les informations
- Susciter des émotions chez le lecteur
Mais attention : ne racontez pas n’importe quelle histoire. La newsletter doit vous rapprocher de vos leads. Alors rapprochez-vous d’eux en parlant de votre propre vécu, d’une anecdote qui vous est arrivée avec un client (sans le citer, bien sûr). Il ne vous restera ensuite plus qu’à faire le lien avec la thématique que vous avez choisie, puis à tirer la conclusion, c’est-à-dire proposer une solution, ou plutôt LA solution : votre offre, vos services, vos produits.
Si vous recevez les newsletters de Dilogis, vous aurez des exemples qui, nous l’espérons, vous aideront à trouver l’inspiration.
2 – Utilisez le P.A.S., une technique de copywriting reconnue
Le P.A.S. est une technique bien connue des copywriters.
P.A.S. signifie « Problème, Agiter, Solution ».
On rejoint donc l’idée de raconter une histoire, mais avec en plus cette notion de partir d’un problème. De commencer par de la négativité. Eh oui, cela peut paraître étonnant, mais si vous voulez vraiment capter l’intérêt de vos lecteurs, il ne faut pas être positif d’entrée de jeu. En gros, quittez votre costume de Oui-Oui, et devenez Gargamel !
Pourquoi ça marche la négativité comme point de départ ?
Eh bien, tout simplement parce que l’humain est fait ainsi : notre part de noirceur fait que nous retenons davantage les problèmes et les mauvaises nouvelles que les bonnes choses et les good news.
Après, et bien évidemment, il ne s’agit pas de balancer n’importe quel problème. Ce doit être un sujet qui potentiellement concerne votre cible. Car vos lecteurs doivent se sentir compris dans leurs soucis et frustrations. Et puisqu’ils sauront que vous les comprenez, automatiquement ils sauront aussi que c’est vous, leur solution !
Pour revenir à la technique P.A.S. de copywriting, un plan de newsletter pourrait être celui-ci :
- P : vous n’arrivez pas à faire / obtenir / avoir telle chose ou tel résultat
- A : en effet, il n’est pas rare de… / il est difficile de…
- S : En cliquant sur ce lien vous apprendrez comment…
3 – Créez un « curiosity gap » dans votre titre
Si l’être humain est attiré par la négativité, il l’est aussi par la curiosité !
Ce n’est pas tout de parvenir à rédiger une super newsletter. Encore faut-il que vos destinataires l’ouvrent… Et là, c’est justement la fonction du titre, de votre objet d’email.
Il peut être alors utile d’appliquer (sans jamais en abuser) le principe du « curiosity gap », autrement dit d’utiliser des mots qui suscitent la curiosité parce qu’ils sont inattendus dans le contexte.
Prenons l’exemple de la toute première newsletter de Dilogis, dont l’objet était « Cumulus, communication et culture ». C’est intriguant de trouver « cumulus » et « culture » dans le même titre. Et c’est bien ça qui donne envie aux lecteurs d’aller voir 😉